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REVUE D'ACTUALITE DES DROITS 

 

 

FONDAMENTAUX DE L'ALYDE

 


 

EDITION N°20

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Sous la direction scientifique de Gaëlle Marti (Professeure de droit public, Directrice du Centre d'Études européennes, Responsable du master droit européen des droits de l’Homme de l’université Lyon 3) et Loïc Robert (Maitre de conférences de droit public, directeur adjoint du Centre d'Études européennes, Responsable du master droit européen des droits de l’Homme de l’université Lyon 3).

 

Avec la participation de : Joseph Vnuk, Camille Magalhães Lopes, Margaux Camblong, Marine Dahi, Margaux Bérard, Valèntina Savaroc--Garay, et Lou-Ann Laurent.

Nous retrouvons aujourd'hui nos lecteurs et nos lectrices à l'occasion de la publication de la 20ème édition de la Revue d’Actualité des Droits Fondamentaux de l’ALYDE, entièrement rédigée par les étudiantes et étudiants ainsi que la direction du master Droit européen des droits de l’Homme de l’Université Lyon III, réunis au sein de l’ALYDE et en partenariat avec la clinique juridique de la Faculté de Droit et la Commission Droits de l’Homme du Barreau de Lyon. 
Cette revue bimestrielle paraît sur le site de l’ALYDE avec pour vocation d’éclairer les praticiens du droit sur l’actualité jurisprudentielle des droits et libertés fondamentaux tant à l’échelle européenne que nationale. 
La présente Revue couvre la période de janvier à février 2025. 

 

Trois arrêts de la Cour européenne des droits de l’Homme engagent la chronique et concernent la France. En effet, celle-ci a été condamnée dans le premier arrêt concernant l’accueil des mineurs non accompagnés et le renversement de la présomption de minorité, dans le suivant concernant l’obligation de « devoir conjugal », et dans le troisième, présenté sous la forme d’un commentaire, concernant le recours à la force par les agents de l’Etat dans le cadre d’opérations de maintien de l’ordre.
 

Pour ce qui est de la Cour de justice de l’Union européenne, l'unique arrêt étudié, relatif au respect du RGPD par la SNCF, lui permet de développer la protection accordée aux minorités de genre contre les atteintes aux droits fondamentaux.

En droit interne, le Conseil constitutionnel refuse d’élever le bien-être animal comme principe fondamental protégé par la Constitution.

De son côté, le Conseil d’Etat a rendu un arrêt validant le recours à des fouilles corporelles intégrales répétées dans le cadre d’une incarcération, dès lors qu’il n’existe aucune mesure moins intrusive ne portant pas atteinte à la dignité humaine et que celle-ci est nécessaire et proportionnée.
 

Enfin, une décision de la Cour de cassation est présentée, dans laquelle la juridiction française amorce une évolution sur l’examen des demandes de retrait de contenus diffamatoires en ligne lorsque leurs auteurs ne peuvent pas être identifiés.

1. JURISPRUDENCE EUROPEENNE INTERESSANT LES DROITS FONDAMENTAUX

1.1. JURISPRUDENCE DE LA COUR EUROPEENNE DES DROITS DE L'HOMME

La violation de la CEDH par les autorités françaises dans le cadre du renversement de la présomption de minorité

CEDH, 16 janvier 2025, A.C. c. France, n°15457/20

Le consentement sexuel: une notion méconnue par la France en matière de mariage, qui se voit condamnée sur le fondement de l’article 8 CEDH

Cour EDH, 23 janvier 2025, H.W c. France, req. N°13805/21

Condamnation de la France pour la violation du droit à la vie : Décès de Rémi Fraisse

CEDH, 27 février 2025, Fraisse et autres c. France, 22525/25 et 47626/21

1.2. JURISPRUDENCE DE LA COUR DE JUSTICE DE L'UNION EUROPEENNE 

Le RGPD, bouclier contre les atteintes aux droits fondamentaux des minorités de genre

CJUE, 9 janvier 2025, Mousse contre Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), et SNCF Connect

2. JURISPRUDENCE NATIONALE INTERESSANT LES DROITS FONDAMENTAUX 

2.1. JURISPRUDENCE DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL

Le Conseil Constitutionnel refuse la reconnaissance du bien-être animal comme principe constitutionnel

Conseil constitutionnel, 14 février 2025, n° 2024-1121

2.2 JURISPRUDENCE DU CONSEIL D'ÉTAT

Le recours à des fouilles corporelles intégrales répétées est justifié en raison du caractère subsidiaire de la mesure, de sa nécessité et de sa proportionnalité dès lors qu’elle ne porte pas atteinte à la dignité humaine

Conseil d’Etat, 24 février 2025, n°495326

2.3 JURISPRUDENCE DE LA COUR DE CASSATION 

L’impossibilité d’identifier les auteurs de propos diffamatoires en ligne constitue un élément facilitant le retrait de ces derniers par le juge

Cour de cassation, première chambre civile, 26 février 2025, n° 23-16.762

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